Le consentement à notre disparition comme civilisation (I)
« Ils croient pouvoir utiliser Médine contre Merah, l’artiste contre le terroriste, sans penser une seconde que la rivalité des deux -istes est justifiée par l’identité des méthodes, le premier exploitant la mystique du combat culturel, l’autre celle du combat pour la foi, à des fins communes : l’exploitation rationnelle de la crédulité et de la bêtise humaine mis au service de buts purement personnels. Que de malentendus s’éclairciraient demain pourvu qu’on substituât au nom absurde d’artiste celui de propagandiste ! Le premier djihad, celui des gauchistes, exécuté dans les conditions les plus défavorables, gâté par l’indétermination anarchiste, perd peu à peu son caractère. Celui des Pleynel et Taubira n’était sans doute que la réaction des idiots utiles aux premiers symptômes de la crise imminente. Que peut un Trotski ou un Césaire devant Mahomet ? Le comportement de la France nouvelle devant le terrible Enchanteur est exactement celui de l’inverti en face du mâle. Il n’est pas jusqu’à l’adoption par les Gaulois de leur tchatche, de leur hip-hop et de leur R'n'B qui n’évoque irrésistiblement certaines formes du mimétisme freudien. Que dire ? Black M. et Mehdi Meklat ne furent que les prophètes, les annonciateurs de la révolution islamiste, encore dans les nuées du Devenir. Il n’est qu’un djihad et qu’un djihadiste: le demi-dieu arabe, barbu et bien gaulé, le plus grand des héros nomades, dans sa tente au milieu du Bataclan, entre ses fans, ses groupies et ses adorateurs fidèles… (fidèlement adapté de Georges Bernanos, Les Nouveaux cimetières sous la lune).
- L'artiste et l'islamiste
L’histoire
est un éternel retour, ou presque. Bernanos, avait tout prévu, dès 1938, de ce
que seraient les nouveaux cimetières sous la lune, sous les auspices des deux
frères ennemis, Hitler et Staline. Non pas que l’islamisme soit le nouveau
nazisme, ce que les socialistes qui nourrirent fort bien la Bête, merci,
voudraient nous faire croire avec leur islamo-fascisme, non pas du tout,
l’islamisme est plutôt le communisme du 21e siècle. Il fonctionne
dans les mêmes termes, jusque dans la distinction fictive entre gentils
musulmans et méchants islamistes, comme on nous la faisait entre bons
communistes et vilains anarchistes ou affreux staliniens. Encore aujourd’hui, beaucoup à gauche pensent que les crimes du communisme (70 millions de morts tout de même), considérablement plus grands que ceux du fascisme, ne serait-ce que parce qu’ils ont duré plus de 70 ans, auront été accidentels et que la doctrine communiste est restée foncièrement bonne, et que ce qu’on lit sur la dictature du prolétariat, l’extermination des éléments contre-révolutionnaires ou l’élimination des éléments bourgeois et réactionnaire ne serait pas ce que l’on croit, de même que le Coran est le livre où s’exprime à chaque page ces sentiments d’amour et de paix qui sont au cœur de la foi musulmane, surtout dans sa conquête pacifique de nouveaux croyants.
L’affaire Médine
s’est construite sur cette dissociation à la Clément Rosset entre le réel, qui
est nié (l’islamiste, le propagandiste), et son double fantasmé (le bon
musulman, l’artiste engagé), c’est à dire entre le vrai et le faux, entre la
réalité et la représentation que l’on s’en fait à travers le langage et les
perceptions. C’est un trait des modernes, la catégorie réel et représentation se
substitut à la catégorie visible et invisible, ou humain et divin, des sociétés
religieuses.
On aura
voulu nous faire croire, et Médine en tout premier, avec le marais de ceux qui
ne veulent ni vagues ni bavures ni controverses, marais typique du centrisme
hollandiste et macronien, qu’il y aurait une différence quant aux intentions
respectives de l’artiste qui appelle au meurtre au travers de sa propagande
chantée et de l’islamiste qui appelle au meurtre au travers de sa propagande
prêchée ? Que nenni ! L’incitation à la haine est la même, elle est
même pire venue de l’artiste, ce trissotin drapé dans sa respectabilité, entouré
de groupies imbéciles qui sont autant de précieux ridicules et de femmes
savantes, avec qui il gagne beaucoup d’argent en vendant son brouet infâme.
L’affaire
Médine Zaouiche [1] (« la polémique »,
comme disent les médias comme il faut) va bien plus loin que de savoir s’il se
produira au Bataclan (ce que l’on ne sait toujours pas). Elle tient à l’étonnante
palinodie, à l’absurde modération de ceux qui s’en indignent, pour ne rien dire
de ceux qui, comme à chaque fois, excusent, temporisent et relativisent. D’autant
que l’affaire Médine nous aura offert un air de déjà-vu. Preuve supplémentaire s’il le fallait de
notre soumission, ou pire, du consentement à notre disparition comme civilisation,
de l’intériorisation du fait évident que nous serons remplacés. Nous sommes comme
la créature goulue sur la fresque qui ornait les murs de Paris financée par Mme
Hidalgo et ses sbires, offerte et hystérique, cuisses ouvertes, jambes
écartées, braillant aux passants qui défilent « les Françaises aux
Africains ! ».
- Médine, Meklat, Black M ou Merah : le M des petits malfrats m’as-tu-vu
On aime bien la lettre M comme Mohamed chez les petites frappes de la
tchatche et du hip-hop français. Commençons par Merah justement (7 morts dont 3
enfants juifs en 2012) qui passe pour un martyr pour une partie de la jeunesse
« sensible » et inspira des chansons à sa gloire, celle d’Élie Yaffa Booba, ancien braqueur et
membre du groupe Lunatic, en 2014,
dans Porsche Panamera[2] ou celle du groupe 3 Zone en 2015 qui l’associe à d’autres « héros »
comme Kadhafi et Ben Laden[3].
Les premiers qui firent parler d’eux en mélangeant provocation abjecte et
sens des affaires, en 2010, c’est cependant Sexion d’Assaut. Très fin comme appellation
! Pourquoi pas Gestapette (puisque
les homos ne sont pas à la fête avec eux) ou Mein Fureur ? Fallait-il prendre les gens pour des
idiots ? Pour qui l’ignorerait, les SA ou « sections d’assauts »
(les chemises brunes) étaient avec les SS (les chemises noires) un des deux groupes
paramilitaires du parti hitlérien. A leur actif : meurtres politiques et
antisémites, déportations, Nuit de Cristal,... C’était de la dérision,
parait-il. Mais de qui et de quoi riait-on au juste en se baptisant Sexion
d’Assaut (on pardonnera les majuscules là où des minuscules seraient suffisantes,
mais le souci des règles grammaticales vient encore avant le sentiment de
dégout).
Ensuite il y eut Black M., alias Black Mesrines (comme l’ennemi public
numéro Un, auteur d’un nombre insensé de braquages, d’actes de sadisme et de violence),
du nom d’Alpha Diallo ce franco-guinéen qui a quitté Sexion d’Assaut pour une
carrière solo. En 2016, la mairie de Verdun le convie pour commémorer le
souvenir des 700 000 soldats morts pour la France, dans le cadre d’un
spectacle festif (avec hordes sauvages courant au milieu des tombes). Tollé
général : « kouffars », « youpins[4] »
et autres gracieusetés homophobes[5]
et francophobes[6] le rattrapent enfin. Il
est déprogrammé, ce que François Hollande, plus démago que jamais, déplore à chaudes
larmes à cause des jeunes qui ne vont pouvoir « fêter l’évènement »,
un premier pas vers le fascisme pour
son ministre des anciens combattants.
Enfin, le plus prolifique, et surtout le plus retord, Mehdi Meklat, du
Bondi Blog, coqueluche de France Inter (Radio-Paris-ment, Radio-Paris-ment) et
d’Arte (chaîne payée par les contribuables mais pas soumise au principe de
neutralité du service public) et de Mme Taubira qui aura eu l’excellente idée
et la préscience de poser en couverture des Inrocks avec Meklat et son pote Badroudine
peu avant l’éclatement de l’affaire. Les propos incriminés se répartissaient
sur des centaines de tweets insultants, grossiers ou orduriers, à l’intentionnalité
marquée où n’entraient ni maladresse ni erreur accidentelle. Là où Meklat fut
particulièrement tordu, c’était d’avoir pris cet avatar, Marcelin Duchamps, gaulois
jusqu’à la caricature pour passer ses messages. Il faisait d’une pierre deux
coups : déverser ses haines dans un relatif anonymat et faire porter le
chapeau à cet éternel Dupont-Lajoie et Souschien Bas-du-Front. Il y avait pourtant
une grosse faille dans ce dispositif schizophrène : ses tweets étaient
sexiste, homophobe, francophobe et antisémite mais il n’y avait jamais un mot
contre les noirs, les arabes et les musulmans, ce qui venant d’un beauf à la
Cabu et d’un raciste bien français ne collait pas vraiment.
Toujours le même scénario : les médias officiels ne voient rien,
n’entendent rien, ne disent rien. C’est « la fachosphère » qui lève
le lièvre, le plus souvent le site FdeSouche et ses correspondants, grâce à leur excellent travail de veille sur le net.
Le bouche à oreille et les réseaux aidant, ça s’enflamme vite jusqu’au moment
où la presse des bien-pensants ne peut faire autrement que d’en parler sous
peine de passer pour les gros nigauds qu’ils sont. Ils pointent
« l’extrême droite » pour dénigrer l’info, comme l’imbécile qui
regarde la main du sage en ignorant la lune que montre le doigt. Les faits
étant têtus, la réalité s’impose et c’est une réaction à reculons en quatre
temps : dénégation, minimisation, victimisation et pour finir l’abandon du
fautif à son sort, sa mise au vert pour qu’il se fasse oublier, avant le retour
et le pardon.
- Sensibles victimes et indignés permanents
La victimisation des crapules qui se font vertueux, consiste à renverser la
faute en traitant l’accusateur de haineux, tel Diallo[7],
à crier à sa bonne foi, au complot et au détournement du sens de ses chansons, par
l’extrême droite évidemment, comme Médine[8],
ou à plaider ce « double maléfique » (on ne rit pas) qui lui fait
tweeter des horreurs à l’insu de son plein gré façon Meklat, ou l’humour et la
satire bien sûr, surtout quand il s’agit d’égorger une telle (Natacha Polony) ou
de casser les jambes de tel autre (Alain Finkielkraut). Vu la proximité de
Médine avec certaine prêcheurs et associations islamistes, il n’est pas de
meilleur exemple de taqîya en action : l’islamiste déguisé derrière un
musulman modéré, comme le poireau, blanc au milieu et vert à l’extrémité.
Pour l’épisode abandon, dans le genre faux-cul et lâcheuse, on n’aura pas
fait mieux que Télérama et Taubira, et dans le genre cynique, toute honte bue,
Pascale Clark déclarant que « tout
le monde savait », un Meklat qui n’était « que poésie, intelligence et humanité ». Meklat qui a actionné le
plan média (Europe 1, L’Express) pour son retour sur la scène médiatique avec
un film et la publication d’un livre chez Grasset, annoncé pour septembre,
« qui ajoute encore au caractère
particulier de la démarche du jeune journaliste » selon l’Express. Que cela est délicatement décrit. Un
ange, qu’on vous dit !
Toujours les mêmes ingrédients des « sensibles », entre
provocations, air narquois et victimisation. Face à eux, les
« indignés », à la dure école de Stephane Hessel, en font un peu, sur
un ton modéré, juste ce qu’il faut, et pas trop. Quant aux défenseurs de
« la liberté d’expression » et du statu quo, qu’il convient de nommer
sous leur vrai nom de « collabos », ils cherchent tous les accommodements
déraisonnables, pour préserver leur vivre-ensemble à deux balles, par peur de
la déflagration qui embrasera la France. On a envie de leur dire, comme Zazie
dans le métro, à ces méchants apôtres, la
liberté d’expression, mon cul ! La vérité est que nos autorités font
dans leurs caleçons depuis les émeutes 2005 par crainte de l’étincelle qui
provoquerait la réaction en chaine, et ne cessent de tergiverser et de ménager
le grand Enchanteur des Cités, exactement comme Chamberlain et Daladier face à
Hitler. Nos Munichois n’ont fait que reculer pour mieux sauter et ça finira tôt
ou tard par leur péter à la figure.
Médine et Meklat montrent la proximité hallucinante de ces « espoirs
pour la France », djihadistes et propagandistes, et apologues de crimes de
guerre ou de génocides, ou simples délinquants, avec le monde de la politique
et des médias. Meklat qui a créé le magazine Téléramadan et Médine, qui ne
s’embarrasse pas de finesse -son nom commémore l’Hégire, la naissance de
l’islam-, qui s’affiche avec le sabre des combattants et joue les ambassadeurs
d’associations djihadistes. Sans compter ces chauffeurs et ces gardes du corps présidentiels
promus par la grâce de la discrimination positive et dont les fréquentations
interlopes pourraient faire craindre, dans tout autre pays, pour la sécurité de
l’État. Quand ils ne sont pas invités à se rendre ou à travailler à l’Élysée ou
à Matignon, c’est le pouvoir qui se rend à leur chevet, comme François Hollande
avec cette visite hallucinante à cette tête d’anus de Theo (qui dit, depuis, ne
pas l’avoir pris où il prétendait qu’on l’avait mis, et dont la famille de
braves gens doit se défendre de quelques accusations de fraudes aux subventions)
alors que les policiers brûlés vifs dans leur voiture par les islamo-gauchistes
de Nuit debout n’eurent droit qu’à son indifférence.
Nous
sommes donc dans ce pays de fous où on lynche et on embastille moralement des
universitaires, des journalistes et des écrivains pour une allusion ou un mot
de travers quand de vrais salopards et d’authentiques ordures, dont le fonds de
commerce consiste à déverser une propagande qualifiée d’art, faite d’appels aux
meurtres, de prosélytisme terroriste, d’encouragement génocidaire et de
glorification des crimes contre l’humanité, le tout constituant un risque
majeur de trouble à l’ordre public et une menace pour la sécurité de l’Etat, se
pavanent dans les médias. Mais il y a des lois pour ça ! Rappelons tout de même
que c’est à la propagande de Daech sur Internet que l’on imputait le
terrorisme. Il n’est besoin de net ou de prêche assassin pour se radicaliser.
L’apologie du terrorisme s’exerce au travers des livres et magazines, et
surtout des chansons déversées dans les oreilles des enfants et des
adolescents. L’endoctrinement des foules se fait avec des produits de grande
consommation en vente libre.
- Ces mâles pleins d’allant, fiers hérauts du remplacement
Les cas des quatre M. comme Mohamed ne sont pas nouveaux. Depuis deux
décennies nous avions déjà droit aux frasques pénales de ces trois autres beaux exemples pour la
jeunesse : Nicolas Anelka, Joey Starr et Saïd Naceri. Vu comme ils ont été
invités, reçus, fêtés, célébrés et pour finir pardonnés, pour leurs dérapages
pas bien contrôlés, ces trois-là ne laissent pas indifférents en haut lieu. Tout
ça c’est du sang neuf et régénérateur, pour renouveler notre ADN pourri et
notre vieille carcasse de civilisation trimillénaire. C’est bon pour l’économie
et la croissance, comme le répète Attali, BHL, Merkel, Juncker et la Commission
européenne réunis. C’est bon pour remplacer cette France rance, moisie et
dégénérée, où l’on se marie entre pédés et l’on commande sur catalogue les bébés.
Ces Français qui ne sont plus même capables de faire de beaux enfants pour
garantir leurs vieux jours, à qui on demande gentiment de débarrasser le
plancher et d’aller se faire empapaouter et dont tout l'orgueil consiste à se dire,
comme au Front national dédiabolisé, qu’ils sont ici chez eux. Ce remplacement est
inscrit dans l'évolution du monde, comme la dérive des continents, dixit l’impayable
Aymeric Caron, et il faudra nous y faire, nous dit Léonora Miano, romancière
camerounaise qui sait son Darwin par cœur.
Ce qui est
en jeu est plus large que la question de l’islamisation, c’est la fin de la
civilisation européenne et notre consentement à sa disparition,
l’intériorisation des codes et des valeurs de nos nouveaux maitres organisés
autour de la grande fraternité « des arabes,
des noirs et des musulmans" que chante le groupe Nique la France, cette nouvelle oumma des cités, c’est l'union des
Kouachi-Coulibaly ou du trio de nababs délinquants Anelka, Naceri et Joey Starr,
auquel s'ajoutent le petit blanc converti façon Ribéry et la bécasse qui veut
faire sa maligne façon Diams. Leur idéologie tient des préceptes les plus archaïques
de l'islam, du bricolage de rites et de croyances, et d'un magma culturel fait
d'avidité consumériste, de victimisation post-coloniale et de sous-culture des
ghettos noirs étatsuniens.
Hier, le
latin mussolinien (et le milicien pétainiste, ne l’oublions pas celui-là) tombait
en pamoison devant la soldatesque hitlérienne défilant de son pas de l’oie
ridicule telle la femelle en manque face au mâle qui circule, comme l’avait
très bien compris Bernanos. Aujourd’hui les bisounours chétifs et mal foutus, les
indignés permanents et les vendeurs de pasdamalgame, petites choses fragiles
d’une France hémiplégique et sidérée sont comme les invertis à quatre pattes,
en position de levrette attendant la saillie, rosette offerte aux héros du
djihad, bâtis comme des dieux, gaulés comme des guerriers, qu’ils voudraient
durs et intraitables avec eux.
Nos
nouveaux maitres, fiers hérauts du remplacement, ont le membre puissant, la
barbe généreuse et le verbe arrogant. Leur exubérante masculinité plait à
Bastille et émoustille le Marais. C’est le triomphe du chibre foncé brandi
comme un sabre à la face des mécréants, celui-là même que ces dames, et ces
hommes, orphelins du bon aryen d’antan, recrutent au sud, dans ces pays que les
larmoiements de l’homme blanc occidental rendent comparativement plus intéressant,
là où les étalons se donnent sans barguigner, distribuant à tous vents leurs
graines de mâle dominant pour la fabrication des beaux enfants métissés qu’on
s’arrache sur les marchés.
Jusqu’aux
attentats de 2015 Cazeneuve et Taubira ne trouvaient rien à redire à ceux qui
partaient faire le djihad au Levant dans les rangs
des « rebelles » contre l’ogre sanguinaire de Syrie. Le
djihadiste se voyait enrobé de ce parfum romantique que l’on attribue en France
aux combattants du désert, avec cette fascination pour le Sahara depuis Eugène
Fromentin jusqu’aux partisans de l’Algérie française en passant par le père de
Foucauld, Saint-Exupéry et Théodore Monod. On se faisait djihadiste en Syrie
comme on se faisait brigadiste en Espagne.
Jean-Paul
Bringhelli l’explique à sa façon inimitable : « l’éternelle fascination des étroits d’épaule pour les barbares
musclés ». Car on ne comprend rien à la poussée irrésistible de l’islam
sans situer précisément son centre de gravité : sous la ceinture des
mâles. L’islam barbare, conquérant et sérieusement burné, parle à notre
identité d’Européen ramolli, tout à la fois irénique, consensuel et gentillet, une
mentalité pour une civilisation décadente, en un mot dévirilisé, quand l’homme viril
n’incarne plus un certain nombre de valeurs propres à son sexe, dans le partage
des rôles symboliques et sociaux avec la femme depuis la nuit des temps. L’islamisation
est aussi une réaction à notre féminisation.
[1] « Crucifions les laïcards
comme à Golgotha – J’mets des fatwas sur la tête des cons – Si j’applique la
charia les voleurs pourront plus faire de main courante »
[2] « On canarde tout pour une cause Mohamed Merah »
[3] « Si tu fermes pas ta gueule, on
te la fait à la Merah ! »
[4] « Les Youpins s'éclatent et font
des magasins »
[5] « Il est grand temps que les pédés
périssent »
[6]
« Conne de France », « moi aussi je baiserai la France »
[7] « Moi, Alpha Diallo, enfant de la République
et fier de l’être, souhaite, par ce communiqué, faire barrière à ces propos
haineux »
[8] « Allons-nous
laisser l’extrême droite dicter la programmation de nos salles de concert,
voire limiter notre liberté d’expression ? »
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