lundi 3 septembre 2018

Médine, Meklat, Black M et Merah ou nos nouveaux cimetières sous la lune

Le consentement à notre disparition comme civilisation (I)

« Ils croient pouvoir utiliser Médine contre Merah, l’artiste contre le terroriste, sans penser une seconde que la rivalité des deux -istes est justifiée par l’identité des méthodes, le premier exploitant la mystique du combat culturel, l’autre celle du combat pour la foi, à des fins communes : l’exploitation rationnelle de la crédulité et de la bêtise humaine mis au service de buts purement personnels. Que de malentendus s’éclairciraient demain pourvu qu’on substituât au nom absurde d’artiste celui de propagandiste ! Le premier djihad, celui des gauchistes, exécuté dans les conditions les plus défavorables, gâté par l’indétermination anarchiste, perd peu à peu son caractère. Celui des Pleynel et Taubira n’était sans doute que la réaction des idiots utiles aux premiers symptômes de la crise imminente. Que peut un Trotski ou un Césaire devant Mahomet ? Le comportement de la France nouvelle devant le terrible Enchanteur est exactement celui de l’inverti en face du mâle. Il n’est pas jusqu’à l’adoption par les Gaulois de leur tchatche, de leur hip-hop et de leur R'n'B qui n’évoque irrésistiblement certaines formes du mimétisme freudien. Que dire ? Black M. et Mehdi Meklat ne furent que les prophètes, les annonciateurs de la révolution islamiste, encore dans les nuées du Devenir. Il n’est qu’un djihad et qu’un djihadiste: le demi-dieu arabe, barbu et bien gaulé, le plus grand des héros nomades, dans sa tente au milieu du Bataclan, entre ses fans, ses groupies et ses adorateurs fidèles… (fidèlement adapté de Georges Bernanos, Les Nouveaux cimetières sous la lune).

  • L'artiste et l'islamiste

L’histoire est un éternel retour, ou presque. Bernanos, avait tout prévu, dès 1938, de ce que seraient les nouveaux cimetières sous la lune, sous les auspices des deux frères ennemis, Hitler et Staline. Non pas que l’islamisme soit le nouveau nazisme, ce que les socialistes qui nourrirent fort bien la Bête, merci, voudraient nous faire croire avec leur islamo-fascisme, non pas du tout, l’islamisme est plutôt le communisme du 21e siècle. Il fonctionne dans les mêmes termes, jusque dans la distinction fictive entre gentils musulmans et méchants islamistes, comme on nous la faisait entre bons communistes et vilains anarchistes ou affreux staliniens. 

Encore aujourd’hui, beaucoup à gauche pensent que les crimes du communisme (70 millions de morts tout de même), considérablement plus grands que ceux du fascisme, ne serait-ce que parce qu’ils ont duré plus de 70 ans, auront été accidentels et que la doctrine communiste est restée foncièrement bonne, et que ce qu’on lit sur la dictature du prolétariat, l’extermination des éléments contre-révolutionnaires ou l’élimination des éléments bourgeois et réactionnaire ne serait pas ce que l’on croit, de même que le Coran est le livre où s’exprime à chaque page ces sentiments d’amour et de paix qui sont au cœur de la foi musulmane, surtout dans sa conquête pacifique de nouveaux croyants.
L’affaire Médine s’est construite sur cette dissociation à la Clément Rosset entre le réel, qui est nié (l’islamiste, le propagandiste), et son double fantasmé (le bon musulman, l’artiste engagé), c’est à dire entre le vrai et le faux, entre la réalité et la représentation que l’on s’en fait à travers le langage et les perceptions. C’est un trait des modernes, la catégorie réel et représentation se substitut à la catégorie visible et invisible, ou humain et divin, des sociétés religieuses.
On aura voulu nous faire croire, et Médine en tout premier, avec le marais de ceux qui ne veulent ni vagues ni bavures ni controverses, marais typique du centrisme hollandiste et macronien, qu’il y aurait une différence quant aux intentions respectives de l’artiste qui appelle au meurtre au travers de sa propagande chantée et de l’islamiste qui appelle au meurtre au travers de sa propagande prêchée ? Que nenni ! L’incitation à la haine est la même, elle est même pire venue de l’artiste, ce trissotin drapé dans sa respectabilité, entouré de groupies imbéciles qui sont autant de précieux ridicules et de femmes savantes, avec qui il gagne beaucoup d’argent en vendant son brouet infâme.
L’affaire Médine Zaouiche [1] (« la polémique », comme disent les médias comme il faut) va bien plus loin que de savoir s’il se produira au Bataclan (ce que l’on ne sait toujours pas). Elle tient à l’étonnante palinodie, à l’absurde modération de ceux qui s’en indignent, pour ne rien dire de ceux qui, comme à chaque fois, excusent, temporisent et relativisent. D’autant que l’affaire Médine nous aura offert un air de déjà-vu. Preuve supplémentaire s’il le fallait de notre soumission, ou pire, du consentement à notre disparition comme civilisation, de l’intériorisation du fait évident que nous serons remplacés. Nous sommes comme la créature goulue sur la fresque qui ornait les murs de Paris financée par Mme Hidalgo et ses sbires, offerte et hystérique, cuisses ouvertes, jambes écartées, braillant aux passants qui défilent « les Françaises aux Africains ! ».  

  • Médine, Meklat, Black M ou Merah : le M des petits malfrats m’as-tu-vu

On aime bien la lettre M comme Mohamed chez les petites frappes de la tchatche et du hip-hop français. Commençons par Merah justement (7 morts dont 3 enfants juifs en 2012) qui passe pour un martyr pour une partie de la jeunesse « sensible » et inspira des chansons à sa gloire, celle d’Élie Yaffa Booba, ancien braqueur et membre du groupe Lunatic, en 2014, dans Porsche Panamera[2] ou celle du groupe 3 Zone en 2015 qui l’associe à d’autres « héros » comme Kadhafi et Ben Laden[3].
Les premiers qui firent parler d’eux en mélangeant provocation abjecte et sens des affaires, en 2010, c’est cependant Sexion d’Assaut. Très fin comme appellation ! Pourquoi pas Gestapette (puisque les homos ne sont pas à la fête avec eux) ou Mein Fureur ? Fallait-il prendre les gens pour des idiots ? Pour qui l’ignorerait, les SA ou « sections d’assauts » (les chemises brunes) étaient avec les SS (les chemises noires) un des deux groupes paramilitaires du parti hitlérien. A leur actif : meurtres politiques et antisémites, déportations, Nuit de Cristal,... C’était de la dérision, parait-il. Mais de qui et de quoi riait-on au juste en se baptisant Sexion d’Assaut (on pardonnera les majuscules là où des minuscules seraient suffisantes, mais le souci des règles grammaticales vient encore avant le sentiment de dégout).
Ensuite il y eut Black M., alias Black Mesrines (comme l’ennemi public numéro Un, auteur d’un nombre insensé de braquages, d’actes de sadisme et de violence), du nom d’Alpha Diallo ce franco-guinéen qui a quitté Sexion d’Assaut pour une carrière solo. En 2016, la mairie de Verdun le convie pour commémorer le souvenir des 700 000 soldats morts pour la France, dans le cadre d’un spectacle festif (avec hordes sauvages courant au milieu des tombes). Tollé général : « kouffars », « youpins[4] » et autres gracieusetés homophobes[5] et francophobes[6] le rattrapent enfin. Il est déprogrammé, ce que François Hollande, plus démago que jamais, déplore à chaudes larmes à cause des jeunes qui ne vont pouvoir « fêter l’évènement », un premier pas vers le fascisme pour son ministre des anciens combattants.
Enfin, le plus prolifique, et surtout le plus retord, Mehdi Meklat, du Bondi Blog, coqueluche de France Inter (Radio-Paris-ment, Radio-Paris-ment) et d’Arte (chaîne payée par les contribuables mais pas soumise au principe de neutralité du service public) et de Mme Taubira qui aura eu l’excellente idée et la préscience de poser en couverture des Inrocks avec Meklat et son pote Badroudine peu avant l’éclatement de l’affaire. Les propos incriminés se répartissaient sur des centaines de tweets insultants, grossiers ou orduriers, à l’intentionnalité marquée où n’entraient ni maladresse ni erreur accidentelle. Là où Meklat fut particulièrement tordu, c’était d’avoir pris cet avatar, Marcelin Duchamps, gaulois jusqu’à la caricature pour passer ses messages. Il faisait d’une pierre deux coups : déverser ses haines dans un relatif anonymat et faire porter le chapeau à cet éternel Dupont-Lajoie et Souschien Bas-du-Front. Il y avait pourtant une grosse faille dans ce dispositif schizophrène : ses tweets étaient sexiste, homophobe, francophobe et antisémite mais il n’y avait jamais un mot contre les noirs, les arabes et les musulmans, ce qui venant d’un beauf à la Cabu et d’un raciste bien français ne collait pas vraiment.
Toujours le même scénario : les médias officiels ne voient rien, n’entendent rien, ne disent rien. C’est « la fachosphère » qui lève le lièvre, le plus souvent le site FdeSouche et ses correspondants, grâce à  leur excellent travail de veille sur le net. Le bouche à oreille et les réseaux aidant, ça s’enflamme vite jusqu’au moment où la presse des bien-pensants ne peut faire autrement que d’en parler sous peine de passer pour les gros nigauds qu’ils sont. Ils pointent « l’extrême droite » pour dénigrer l’info, comme l’imbécile qui regarde la main du sage en ignorant la lune que montre le doigt. Les faits étant têtus, la réalité s’impose et c’est une réaction à reculons en quatre temps : dénégation, minimisation, victimisation et pour finir l’abandon du fautif à son sort, sa mise au vert pour qu’il se fasse oublier, avant le retour et le pardon.

  • Sensibles victimes et indignés permanents

La victimisation des crapules qui se font vertueux, consiste à renverser la faute en traitant l’accusateur de haineux, tel Diallo[7], à crier à sa bonne foi, au complot et au détournement du sens de ses chansons, par l’extrême droite évidemment, comme Médine[8], ou à plaider ce « double maléfique » (on ne rit pas) qui lui fait tweeter des horreurs à l’insu de son plein gré façon Meklat, ou l’humour et la satire bien sûr, surtout quand il s’agit d’égorger une telle (Natacha Polony) ou de casser les jambes de tel autre (Alain Finkielkraut). Vu la proximité de Médine avec certaine prêcheurs et associations islamistes, il n’est pas de meilleur exemple de taqîya en action : l’islamiste déguisé derrière un musulman modéré, comme le poireau, blanc au milieu et vert à l’extrémité.
Pour l’épisode abandon, dans le genre faux-cul et lâcheuse, on n’aura pas fait mieux que Télérama et Taubira, et dans le genre cynique, toute honte bue, Pascale Clark déclarant que « tout le monde savait », un Meklat qui n’était « que poésie, intelligence et humanité ». Meklat qui a actionné le plan média (Europe 1, L’Express) pour son retour sur la scène médiatique avec un film et la publication d’un livre chez Grasset, annoncé pour septembre, « qui ajoute encore au caractère particulier de la démarche du jeune journaliste » selon l’Express. Que cela est délicatement décrit. Un ange, qu’on vous dit !
Toujours les mêmes ingrédients des « sensibles », entre provocations, air narquois et victimisation. Face à eux, les « indignés », à la dure école de Stephane Hessel, en font un peu, sur un ton modéré, juste ce qu’il faut, et pas trop. Quant aux défenseurs de « la liberté d’expression » et du statu quo, qu’il convient de nommer sous leur vrai nom de « collabos », ils cherchent tous les accommodements déraisonnables, pour préserver leur vivre-ensemble à deux balles, par peur de la déflagration qui embrasera la France. On a envie de leur dire, comme Zazie dans le métro, à ces méchants apôtres, la liberté d’expression, mon cul ! La vérité est que nos autorités font dans leurs caleçons depuis les émeutes 2005 par crainte de l’étincelle qui provoquerait la réaction en chaine, et ne cessent de tergiverser et de ménager le grand Enchanteur des Cités, exactement comme Chamberlain et Daladier face à Hitler. Nos Munichois n’ont fait que reculer pour mieux sauter et ça finira tôt ou tard par leur péter à la figure.
Médine et Meklat montrent la proximité hallucinante de ces « espoirs pour la France », djihadistes et propagandistes, et apologues de crimes de guerre ou de génocides, ou simples délinquants, avec le monde de la politique et des médias. Meklat qui a créé le magazine Téléramadan et Médine, qui ne s’embarrasse pas de finesse -son nom commémore l’Hégire, la naissance de l’islam-, qui s’affiche avec le sabre des combattants et joue les ambassadeurs d’associations djihadistes. Sans compter ces chauffeurs et ces gardes du corps présidentiels promus par la grâce de la discrimination positive et dont les fréquentations interlopes pourraient faire craindre, dans tout autre pays, pour la sécurité de l’État. Quand ils ne sont pas invités à se rendre ou à travailler à l’Élysée ou à Matignon, c’est le pouvoir qui se rend à leur chevet, comme François Hollande avec cette visite hallucinante à cette tête d’anus de Theo (qui dit, depuis, ne pas l’avoir pris où il prétendait qu’on l’avait mis, et dont la famille de braves gens doit se défendre de quelques accusations de fraudes aux subventions) alors que les policiers brûlés vifs dans leur voiture par les islamo-gauchistes de Nuit debout n’eurent droit qu’à son indifférence.
Nous sommes donc dans ce pays de fous où on lynche et on embastille moralement des universitaires, des journalistes et des écrivains pour une allusion ou un mot de travers quand de vrais salopards et d’authentiques ordures, dont le fonds de commerce consiste à déverser une propagande qualifiée d’art, faite d’appels aux meurtres, de prosélytisme terroriste, d’encouragement génocidaire et de glorification des crimes contre l’humanité, le tout constituant un risque majeur de trouble à l’ordre public et une menace pour la sécurité de l’Etat, se pavanent dans les médias. Mais il y a des lois pour ça ! Rappelons tout de même que c’est à la propagande de Daech sur Internet que l’on imputait le terrorisme. Il n’est besoin de net ou de prêche assassin pour se radicaliser. L’apologie du terrorisme s’exerce au travers des livres et magazines, et surtout des chansons déversées dans les oreilles des enfants et des adolescents. L’endoctrinement des foules se fait avec des produits de grande consommation en vente libre.

  • Ces mâles pleins d’allant, fiers hérauts du remplacement

Les cas des quatre M. comme Mohamed ne sont pas nouveaux. Depuis deux décennies nous avions déjà droit aux frasques pénales de ces trois autres beaux exemples pour la jeunesse : Nicolas Anelka, Joey Starr et Saïd Naceri. Vu comme ils ont été invités, reçus, fêtés, célébrés et pour finir pardonnés, pour leurs dérapages pas bien contrôlés, ces trois-là ne laissent pas indifférents en haut lieu. Tout ça c’est du sang neuf et régénérateur, pour renouveler notre ADN pourri et notre vieille carcasse de civilisation trimillénaire. C’est bon pour l’économie et la croissance, comme le répète Attali, BHL, Merkel, Juncker et la Commission européenne réunis. C’est bon pour remplacer cette France rance, moisie et dégénérée, où l’on se marie entre pédés et l’on commande sur catalogue les bébés. Ces Français qui ne sont plus même capables de faire de beaux enfants pour garantir leurs vieux jours, à qui on demande gentiment de débarrasser le plancher et d’aller se faire empapaouter et dont tout l'orgueil consiste à se dire, comme au Front national dédiabolisé, qu’ils sont ici chez eux. Ce remplacement est inscrit dans l'évolution du monde, comme la dérive des continents, dixit l’impayable Aymeric Caron, et il faudra nous y faire, nous dit Léonora Miano, romancière camerounaise qui sait son Darwin par cœur.
Ce qui est en jeu est plus large que la question de l’islamisation, c’est la fin de la civilisation européenne et notre consentement à sa disparition, l’intériorisation des codes et des valeurs de nos nouveaux maitres organisés autour de la grande fraternité « des arabes, des noirs et des musulmans" que chante le groupe Nique la France, cette nouvelle oumma des cités, c’est l'union des Kouachi-Coulibaly ou du trio de nababs délinquants Anelka, Naceri et Joey Starr, auquel s'ajoutent le petit blanc converti façon Ribéry et la bécasse qui veut faire sa maligne façon Diams. Leur idéologie tient des préceptes les plus archaïques de l'islam, du bricolage de rites et de croyances, et d'un magma culturel fait d'avidité consumériste, de victimisation post-coloniale et de sous-culture des ghettos noirs étatsuniens.
Hier, le latin mussolinien (et le milicien pétainiste, ne l’oublions pas celui-là) tombait en pamoison devant la soldatesque hitlérienne défilant de son pas de l’oie ridicule telle la femelle en manque face au mâle qui circule, comme l’avait très bien compris Bernanos. Aujourd’hui les bisounours chétifs et mal foutus, les indignés permanents et les vendeurs de pasdamalgame, petites choses fragiles d’une France hémiplégique et sidérée sont comme les invertis à quatre pattes, en position de levrette attendant la saillie, rosette offerte aux héros du djihad, bâtis comme des dieux, gaulés comme des guerriers, qu’ils voudraient durs et intraitables avec eux.
Nos nouveaux maitres, fiers hérauts du remplacement, ont le membre puissant, la barbe généreuse et le verbe arrogant. Leur exubérante masculinité plait à Bastille et émoustille le Marais. C’est le triomphe du chibre foncé brandi comme un sabre à la face des mécréants, celui-là même que ces dames, et ces hommes, orphelins du bon aryen d’antan, recrutent au sud, dans ces pays que les larmoiements de l’homme blanc occidental rendent comparativement plus intéressant, là où les étalons se donnent sans barguigner, distribuant à tous vents leurs graines de mâle dominant pour la fabrication des beaux enfants métissés qu’on s’arrache sur les marchés.
Jusqu’aux attentats de 2015 Cazeneuve et Taubira ne trouvaient rien à redire à ceux qui partaient faire le djihad au Levant dans les rangs des « rebelles » contre l’ogre sanguinaire de Syrie. Le djihadiste se voyait enrobé de ce parfum romantique que l’on attribue en France aux combattants du désert, avec cette fascination pour le Sahara depuis Eugène Fromentin jusqu’aux partisans de l’Algérie française en passant par le père de Foucauld, Saint-Exupéry et Théodore Monod. On se faisait djihadiste en Syrie comme on se faisait brigadiste en Espagne.  
Jean-Paul Bringhelli l’explique à sa façon inimitable : « l’éternelle fascination des étroits d’épaule pour les barbares musclés ». Car on ne comprend rien à la poussée irrésistible de l’islam sans situer précisément son centre de gravité : sous la ceinture des mâles. L’islam barbare, conquérant et sérieusement burné, parle à notre identité d’Européen ramolli, tout à la fois irénique, consensuel et gentillet, une mentalité pour une civilisation décadente, en un mot dévirilisé, quand l’homme viril n’incarne plus un certain nombre de valeurs propres à son sexe, dans le partage des rôles symboliques et sociaux avec la femme depuis la nuit des temps. L’islamisation est aussi une réaction à notre féminisation.





[1] « Crucifions les laïcards comme à Golgotha – J’mets des fatwas sur la tête des cons – Si j’applique la charia les voleurs pourront plus faire de main courante »
[2] « On canarde tout pour une cause Mohamed Merah »
[3] « Si tu fermes pas ta gueule, on te la fait à la Merah ! »
[4] « Les Youpins s'éclatent et font des magasins »
[5] « Il est grand temps que les pédés périssent »
[6] « Conne de France », « moi aussi je baiserai la France »
[7] « Moi, Alpha Diallo, enfant de la République et fier de l’être, souhaite, par ce communiqué, faire barrière à ces propos haineux »
[8] « Allons-nous laisser l’extrême droite dicter la programmation de nos salles de concert, voire limiter notre liberté d’expression ? »

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